dimanche 27 juin 2010

Congé!


Bonjour à tous chers visiteurs,
Je serai en congé pour la période estivale, ajoutons à ces deux nouveux bébés mes deux autres garçons, vous comprendrez que le temps me manquera un peu.
Merci de revenir me voir dès septembre, pour être avisé vous pouvez laisser votre courriel dans l'espace commetaire, je l'effacerai après l'avoir noté.
Vous êtes plus de 500 visiteurs qui sont venus plus de 3500 fois, de plusieurs coins du globe, j'en suis touché. Tout comme l'empire, je reviendrai!

mardi 22 juin 2010

chronique BD: Top ouf

Bon, je dois l'avouer je suis un fan de Lapinot et en passant je trouve sublime le courage qu'à eu Lewis Trondheim de réserver ce sort à son héros. Je ne vous vends pas la surprise, vous la lirez. Dans cette série, j'ai toujours eu un penchant pour cet idiot de Richard. Personnage impertinent sans foi ni conscience, portrait parfait d'un ami que nous avons tous.Voilà que Lewis reprend une formidable aventure de Lapinot, sans Lapinot, avec Richard comme personnage principal! Pur délice! Le seul fait de retrouver la calligraphie, les couleurs, bref l'ambiance Lapinot, m'enchante à la première page. J'y retrouve un peu le confort d'une bonne famille. Cette fois-ci l'auteur nous emporte sur les sentiers de la séduction à la façon des Invincibles, la série télévisée. Lewis trouve la petite idée fantastique, dans tous les sens du mot, pour donner à cette histoire le plus qui fait la différence. Le récit est parsemé de petits détails très réels et authentiques ajoutés à des histoires parallèles qui crédibilisent l'ensemble du livre. J'ai rit fort et je la relirai dès que cet article sera en ligne.

samedi 12 juin 2010

Chronique BD: La rue des autres


Avec la Pastèque on se trompe rarement si on est amateur de roman graphique et d’histoire de vie. Violaine Leroy raconte l’histoire d’un quartier en même temps que l’histoire de son héroïne et d’un clochard. Le scénario me laissait sur mon appétit au début, mais vers le tiers de l’album on embarque bien et la conclusion est tout simplement sublime. Visuellement, la bédéiste maîtrise bien son art. Son trait est simple, mais juste et ses décors, surtout les scènes de ville à l’extérieur, sont un peu plus réalistes et enveloppe l’ensemble pour plus de crédibilité. Plusieurs teintes de bleu viennent appuyer son noir et blanc et elle utilise des cercles de couleur différentes pour accentuer des objets ou des émotions. Cette subtilité donne un design plus pop sans toutefois être criard. On ne sent pas le travail graphique, mais on constate l’habileté d’une graphiste. Bref, une jolie histoire pour passer du bon temps dans un hamac.

Chronique BD: Ordre des Dragons


N’eusse été d’une imposition par mon club de lecture, je ne crois pas que j’aurais lu l’Ordre du Dragon bien que j’ai toujours un penchant pour les auteurs québécois.
J’avoue avoir embarqué dans l’histoire et suivi le fil du dénouement avec intérêt. Le dessin de Rodier est à la hauteur si on aime le réaliste avec gros seins. Ses décors sont sublimes, surtout les scènes inventées où il y a un travail de composition intéressant. Le seul problème est que le thème est convenu : Vampires, immortalité, anges, peuples anciens, vous voyez le genre? Le travail de documenation de mythologie et de légendes est riche et présenté agréablement sans lourdeur. En mélangeant cet ensemble au mouvement nazi et à la deuxième guerre, Istin pond tout de même un scénario original, qui me donne même le goût de vous la recommander.

vendredi 4 juin 2010

Chronique BD: La fille invisible


J'avoue qu'au début du livre je trouvais l'intention pédagogique trop présente. Avec l'autocollant de l'hôpital Ste-Justine et la mention de collaboration d'un docteur... Ça sent le livre d'école! Une jeune journaliste va voir un médecin spécialiste en troubles de la conduite alimentaires afin de faire une entrevue sur l'anorexie, on voit venir le sujet assez facilement.
Puis finalement, on se laisse embarquer, l'histoire en trame de fond enveloppe assez bien le sujet pour rendre la BD appréciable. On se retrouve dans une bluette comparable à ce qu'on voit habituellement en BD avec un outil de sensibilisation à la clé.
Ce qui fait surtout la force de ce bouquin c'est le travail admirable de Julie Rocheleau. Des personnages aux bouilles craquantes, des ambiances révélatrices et une touche de design graphique dans l'éclairage et la mise en texte qui valent le détour. Bref un bon moment de lecture purement québécois mais avant tout un livre que devrait avoir toutes les polyvalentes du Québec.

mardi 1 juin 2010

chronique BD: La visite des morts


Je ne l’avais pas vu venir bien que je fréquente le blog de Philippe Girard, quelle surprise ! Une fable urbaine comme je les aime, avec des personnages crédibles dans leur banalité et si forts dans leur exploits plausibles bien que tellement tordus. Ce qui fait le charme de ce genre de livre, c’est justement que l’histoire pourrait se dérouler près de chez nous, dans mon entourage proche, mais si un ami me la raconterait j’y croirais à peine. Philippe Girard raffine ici son art au plus haut point. Personnellement j’aime mieux la visite des morts que Tuez Vélasquez même si le registre de ton est si différent qu’il rend la comparaison presqu’impossible. Ce qui m’a frappé le plus dans cette BD, c’est la qualité du texte. Son passage à la courte échelle y est sûrement pour quelque chose, les mots sont justes et les phrases amène fluidité et suspense. Je ne peux non plus omettre la qualité de son cadrage, les gros plans de figure son particulièrement efficace.
Bordel qu’ils bons les Québécois